Selon une étude de TNS sofres menée sur 401 personnes de plus de 15 ans en France, un tiers de ces derniers ont déjà été infidèles. Parmi eux, la parité est plutôt respectée puisque 48 % sont des femmes et 52% des hommes.

L’infidélité, un mal de notre temps accentué par les sites de rencontre ?

Selon une étude de TNS sofres menée sur 401 personnes de plus de 15 ans en France, un tiers de ces derniers ont déjà été infidèles. Parmi eux, la parité est plutôt respectée puisque 48 % sont des femmes et 52% des hommes.


Gleeden, Eden Flirt, prendUnAmant, Ashley Madison, … Une profusion de sites de rencontres adultère voit le jour sur Internet depuis quelques années et hommes comme femmes consultent ces sites.

 

1. Ces sites décomplexent-ils l'infidélité ?

Ils s’affichent au grand jour à travers leurs publicités aux slogans provocateurs tels que le fameux « Contrairement à un antidépresseur, l’amant ne coûte rien à la sécu » de Gleeden ou « La vie est trop courte. Tentez l’aventure » d’Ashley Madison, son concurrent canadien.

Toutefois, ces accroches aguichantes ne sont pas du goût de tout le monde.

Le site Ashley Madison a ainsi fait l’objet de censure par le CSA.

En cause ? Une affiche publicitaire montrant quatre hommes politiques français avec des traces de rouge à lèvre sur les joues. Le slogan : « Quel est leur point commun ? Ils auraient dû penser à Ashley Madison.com. »
Si ces derniers arrivent difficilement à imposer leur publicité c’est parce qu’il est interdit de véhiculer des messages qui pourraient choquer les convictions philosophiques et religieuses des téléspectateurs.

 

2. Les féministes aussi s'en mêlent !

Certaines féministes, quant à elles, crient au scandale. Le site Gleeden a beau revendiquer plus de parité en se déclarant être un site créé par des femmes pour des femmes infidèles, il colporte une image négative de ces dernières en mettant en avant des stéréotypes sexistes. Ces sites leur collent une étiquette de tentatrice.
Pour d’autres, ils s’adressent directement aux femmes et font tomber les barrières : l’infidélité n’est plus dédiée aux hommes, ils leur redonnent le pouvoir.

 

3. Les sites de rencontre incitent-ils réellement à l'adultère ?

Avec un chiffre d’affaires de 15 millions à 20 millions d’euros revendiqué par Gleeden, on en conclut que ces sites répondent à une forte demande. Toutefois, il faut nuancer, les infidèles n’ont pas attendu les sites en ligne pour tromper leur partenaire.
Ces sites ne sont rien de moins qu’un business dans lequel des acteurs se sont lancés suite à la réussite du mastodonte canadien Ashley Madison. Ils poussent au consumérisme avec leurs publicités qui nous font nous sentir libres de tromper et de consommer de la sexualité.

Or, les utilisateurs de ces sites sont loin d’être libres, ils deviennent esclaves de leur désir et contribuent à enrichir les grands du secteur.

 

Par Benjamin PREDEAU
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