Le souvenir de Renoir...

Traversé par la rivière l'Ource, Essoyes est un joli village connu pour avoir accueilli pendant de nombreuses années le peintre Pierre-Auguste Renoir qui avait sa maison ici, mais aussi son atelier.


Pierre-Auguste Renoir venait donc souvent à Essoyes en compagnie d'Aline, son épouse, qui était originaire d'ici, mais aussi avec la belle Gabrielle qui était à la fois la nourrice des enfants Renoir et l'un des modèles préférés du peintre.

Nous découvrirons ce village d'Essoyes en compagnie de Bernard Pharisien, il est en quelque sorte la mémoire vivante du village et nous irons aussi visiter l'espace musée « Du côté des Renoir » qui rend hommage au peintre mais aussi à ses trois fils, Claude la céramiste, Jean le cinéaste et Pierre le comédien.

Nous trinquerons aussi à la mémoire de la Belle Gabrielle, cette cuvée imaginée par les champagnes Charles Colin.
Nous avons une exposition permanente sur Renoir et sa famille où l'on découvre leur vie à Essoyes et pourquoi Renoir est venu à Essoyes avec sa femme, ses enfants, sa muse Gabrielle, qui était très importante pour lui.

Ensuite, il y a un parcours dans le village, qui amène à l'atelier de Renoir, là où il peignait lorsqu'il résidait à Essoyes.
L'atelier est composé de deux parties. Au rez-de-chaussée, on met en valeur le fauteuil roulant de Renoir, on montre sa dévotion à la peinture et à l'étage, c'est là où il peignait.
Il y cherchait la lumière et même s'il ne marchait pas, on le portait à l'atelier pour qu'il puisse peindre au plus proche de la lumière.
On a voulu mettre en évidence l'atmosphère de l'atelier de Renoir.

L'attachement de Renoir à la commune d'Essoyes se fait d'abord par sa femme. Elle était originaire du village et avait en tête une idée fixe, s'acheter quelque chose ici !
En 1896, les Renoir achètent cette maison familiale dans laquelle plusieurs générations se sont succédées.
Il y a plusieurs lettres de Renoir adressées soit à son marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel, soit à Berthe Morizot ou à son mari, Eugène Manet.
Il leur décrit de façon très positive son premier séjour à Essoyes en 1888.
Il veut leur décrire quelques charmes d'Essoyes, sa tranquillité mais pas encore les ciels car il arrive à l'automne.
Il avait plus de calme que sur le Côte d'Azur où il avait beaucoup de pression, beaucoup de monde autour de lui, tous ces gens qui voulaient le voir. Ici, à Essoyes, il était tranquille.

Aline Charigot, c'est d'abord l'épouse de Renoir et la mère de ses enfants.
Mais elle arrive dans sa vie à un moment clé de sa carrière où il s'interroge sur l'Impressionnisme.
Gabrielle arrive beaucoup plus tard, à la naissance de Jean, en 1894, un peu avant qu'ils achètent la maison et c'est la sœur de mon grand-père.
Ce sont des gens qui se connaissent, se fréquentent, sont liés entre eux.
Elle va d'abord être nourrice puis il s'avère qu'elle va être un excellent modèle pour Renoir.