Pose de prothèses : En finir avec les infections

André, un homme témoigne après avoir subi une intervention chirurgicale concernant la pose d’une prothèse au genoux. Cet habitant resident en Espagne marche correctement aujourd’hui mais conserve de gros problèmes à la marche.


L’articulation a été remplacée par une prothèse métallique. Des complications sont apparues très rapidement après. Trente-quatre jours après son opération, le genou était infecté et il existait une sérieuse infection avec des plaies purulentes et des boutons noirs autour de la cicatrice. Les médecins ont alors trouvé que l’infection s’était déclarée pendant de l’implantation de la prothèse. Cette dégradation aurait pu gagner toute la jambe et était un danger mortel pour la patient. Dès lors, André a pris un traitement lourd à base d’antibiotiques et a subi plusieurs interventions chirurgicales.

Le médecin explique que ces infections sont difficiles à détecter car les bactéries responsables de l’infection, se fixent sur l’implant en métal. Ensuite elles prolifèrent en formant un biofilm qui les protège des antibiotiques et du système immunitaire de la personne. La solution dans de nombreux cas est de sortir cet implant infecté. Le patient alors est encore plus fragilisé. Ce problème existe dans 1 à 3 % des personnes implantées.

Une des solutions est de trouver de nouvelles antibiotiques. A Barcelone, les chercheurs sont en train d’étudier des milliers d’algues microscopiques qui auraient pour mission de détruire ces fameux biofilms créés par les bactéries. Ces algues auraient des propriétés antibactériennes. Ce projet de recherche européen associe des scientifiques et des concepteurs de prothèses. A Copenhague, les chercheurs font des tests sur des cochons dont le système immunitaire est semblable au notre. Les premiers résultats semblent prometteurs.