Décision médicale partagée : la base du dialogue entre patient et médecin

Parler avec son médecin est important et la Loi du 4 mars 2002 oblige au médecin de tenir informé son patient des soins nécessaires pour, ensuite, avoir l'accord du patient.


La décision médicale partagée est le fait d'échanger avec son médecin pour que le patient puisse donner son avis sur le traitement. C'est un atout pour le patient, mais également pour le médecin traitant qui, lui, va pouvoir échanger ses informations et dialoguer avec son patient.

La prise de décision, qui consiste à peser le pour et le contre en ce qui concerne les traitements, est une obligation déontologique mais également légale. Le fait de discuter de ses risques avec le patient permet de partager cette décision et de prendre la meilleure des solutions pour le malade.

Les décisions médicales partagées sont même, d'après une étude qui compile une dizaine d'études menées en Europe, bénéfiques pour la santé en permettant la diminution de la prise d'antibiotiques par exemple.
De plus, la sécurité des soins est nettement améliorée, notamment pendant une hospitalisation où le risque d'événements indésirables est diminué juste en expliquant et en parlant avec le patient.

Cependant, la France est plutôt à la traîne sur ces questions contrairement à de nombreux pays comme la Suisse80 % des médecins sont prêts à partager la prise de décision contre 37% des Français.

La faute aux facultés de médecine qui misent, en France, davantage sur les connaissances que sur le côté relationnel du patient avec son médecin, néanmoins, les mentalités évoluent dans le bon sens ces dernières années.