Le livret A est une exception Française. Et l’engouement des Français depuis des dizaines d’années pour ce placement reste un mystère. Certes c’est un placement totalement liquide, sans aucun risque en capital, et dont les revenus sont totalement défiscalisés...

Morning du 12 juillet, SORTEZ DU LIVRET A

Le livret A est une exception Française. Et l’engouement des Français depuis des dizaines d’années pour ce placement reste un mystère. Certes c’est un placement totalement liquide, sans aucun risque en capital, et dont les revenus sont totalement défiscalisés...


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L'EFFET ELECTIONS
...mais avec le niveau des taux actuels on aurait pu s’attendre à ce que les Français le délaissent, au moins momentanément. Depuis le début de l’année, c’est le contraire. Malgré un rendement de 0.75%, la collecte sur 2017 est proche des 1.5 milliards d’euros par mois. Certes l’inquiétude qui a prévalu avant les élections présidentielles a joué en sa faveur mais cela n’explique pas tout.

0.75% OU 1% AU 1er AOUT ?
Et on est à quelques jours de la révision éventuelle de son taux.C’est le 1er Août. Une nouvelle méthode de calcul a été adoptée en Novembre 2016 par le gouvernement, un calcul basé sur l’inflation et le niveau des taux monétaires. Et compte tenu de la remontée de l’inflation, mécaniquement, le taux du livret A devrait passer à 1%. Seulement voilà, le gouvernement a le pouvoir discrétionnaire de ne pas appliquer la formule. Et ce gouvernement n’aime pas le livret A. On a même eu des rumeurs, vite démenties face au tollé qu’elles ont soulevé, de fiscalisation des livrets A. Le gouvernement veut orienter l’épargne vers l’investissement dans les entreprises, notamment dans les actions, et détourner les Français des placements moins productifs. Il pourrait donc décider de maintenir le taux à 0.75%.

MOINS DE LIVRET A ET PLUS D'ASSURANCE VIE
Un taux qui serait donc moins attractif du fait de l’inflation. Mais en matière de livret A, les Français ne sont pas tout à fait rationnels. Sur le livret A, on ne doit mettre en théorie que son épargne de précaution, c’est-à-dire, au doigt mouillé au maximum 3 à 6 mois de dépenses. Le reste doit aller a minima sur l’assurance vie, tout aussi liquide et plus rémunératrice, puis sur une panoplie de placements beaucoup plus rentables. On va voir si les Français vont revenir à la raison dans les mois qui viennent avec une ambiance d’optimisme qui favorise la prise de risque, surtout si le...
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