Les ministres des Finances de la zone Euro réunis à Luxembourg sont parvenus à un accord sur la Grèce. La Grèce encore, la Grèce toujours. Comme un feuilleton qui ne se termine jamais. Et qui se répète. Inlassablement. Avec toujours le même scénario. Des négociations sans fin pour débloquer une nouvelle tranche d’aide indispensable pour les finances du pays.

Morning du 16 juin, La Grèce, encore et toujours

Les ministres des Finances de la zone Euro réunis à Luxembourg sont parvenus à un accord sur la Grèce. La Grèce encore, la Grèce toujours. Comme un feuilleton qui ne se termine jamais. Et qui se répète. Inlassablement. Avec toujours le même scénario. Des négociations sans fin pour débloquer une nouvelle tranche d’aide indispensable pour les finances du pays.


Source :

TOUJOURS LE MEME SCÉNARIO
Une anxiété feinte ou réelle à la veille de l’accord avec les craintes d’une rupture des négociations dont on sait pourtant qu’elles doivent aboutir à un accord, car la Grèce a besoin de l’Europe et l’Europe depuis 2010 a fait le choix de faire tout et n’importe quoi pour soutenir la Grèce. Et enfin un accord de dernière minute qui ne satisfait jamais ni les grecs, ni les européens. En attendant le prochain besoin de financement de la Grèce et la même séquence d’évènements.

UNE ANNULATION PARTIELLE DE LA DETTE EN 2018 ?
Toujours pas d’accord sur la restructuration de la dette mais on sent que ce n’est plus qu’une question de mois. Nous allons céder au FMI et à la Grèce bien sûr. Nous allons, sous une forme ou sous une autre, annuler une partie de la dette grecque. Pour une raison simple : la Grèce ne pourra jamais rembourser l’argent que nous continuons tout de même à lui distribuer. Avec une dette qui frôle les 200% c’est impossible. Il va donc falloir passer par la case « abandon de créances ». Tout le monde le sait mais il faut trouver le bon timing.

PRÊTER À PERTE
L’Allemagne s’y oppose toujours.
Il ne vous a pas échappé que les allemands votent en septembre et qu’ils sont très remontés contre la Grèce, considérant qu’on aurait du exclure le pays de la zone euro, dès le début de la crise. Une annulation partielle de la dette passerait très mal avant les élections. C’est pour cela que les ministres des Finances de la zone ont décidé de repousser les négociations sur ce sujet à 2018. Une fois passé le cap des élections allemandes. Tout le monde est tellement fatigué de voir ce sujet revenir sur la table tous les 3 ou 6 mois, que l’Europe fera tous les sacrifices nécessaires pour régler le problème. Et le seul moyen de...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2017 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières