Très bonne nouvelle sur l’emploi dans les pays développés: ça y est. C’est fait. L’OCDE nous a confirmé hier que nous avons dépassé le taux d’emploi de la fin de l’année 2007. Avant la crise. 61% des personnes âgées de 15 à 74 ans dans l’OCDE ont un emploi. Ils étaient 60.8% en 2007. Voilà pour la bonne nouvelle. Mais l’OCDE note un paradoxe majeur.

Morning du 14 juin, LE GRAND PARADOXE DE L'EMPLOI DANS LES PAYS DéVELOPPéS

Très bonne nouvelle sur l’emploi dans les pays développés: ça y est. C’est fait. L’OCDE nous a confirmé hier que nous avons dépassé le taux d’emploi de la fin de l’année 2007. Avant la crise. 61% des personnes âgées de 15 à 74 ans dans l’OCDE ont un emploi. Ils étaient 60.8% en 2007. Voilà pour la bonne nouvelle. Mais l’OCDE note un paradoxe majeur.


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DES POPULATIONS FRUSTREES
Malgré cette amélioration, la frustation des populations est très élevée. Une des premières explications tient au fait que ces nouveaux emplois créés sont plus précaires, souvent des jobs sans perspectives de carrière. En fait il y a de plus en plus de jobs non qualifiés, et à l’autre extrémité de plus en plus de jobs extrêmement qualifiés. Et c’est entre les deux que le bât blesse.

L'ENIGME DES SALAIRES
Quel impact sur les salaires ?
Et c’est peut être l’énigme majeure de ce rebond de l’emploi. Une énigme qui perturbe notamment les banques centrales comme la FED qui se réunit en ce moment pour décider d’une éventuelle nouvelle hausse des taux. Malgré cette progression du taux d’emploi, les salaires ne progressent pas. Et cette situation est encore plus troublante dans les pays qui connaissent un vrai plein emploi. On avait appris à l’école que le plein emploi provoquait une flambée des salaires et donc une hausse de l’inflation. On ne voit rien venir. Ni aux Etats Unis, ni même au Japon un pays qui a un taux de chômage record de 2.8% seulement. C’est peut être cela le plus grand paradoxe économique du moment.

VERS UNE GIG ECONOMY?
Des explications à cette faible progression des salaires?L’évolution vers des jobs moins qualifiés donc comme l’a souligné l’OCDE. L’évolution vers des jobs qu’on présente comme plus flexibles mais qui sont en fait plus précaires. La course à la productivité et à la rentabilité dans les très grandes entreprises du fait d’une concurrence internationale de plus en plus féroce. Et un environnement général de hausse de prix limitée qui ne favorise pas les revendications de hausse des salaires. Malgré toutes ces explications, ce phénomène est vraiment troublant. C’est peut être aussi une des...
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