Alors que les investisseurs sont en pleine love story avec l’Europe dans le cadre de la grande rotation, l’Italie vient se rappeler à notre souvenir. Matteo Renzi s’est largement exprimé sur des possibles élections anticipées. Il démarre des négociations avec les partis d’opposition, le centre droit de Berlusconi Forza Italia et le mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo.

Morning du 30 mai, ET ON REPARLE DE L'ITALIE

Alors que les investisseurs sont en pleine love story avec l’Europe dans le cadre de la grande rotation, l’Italie vient se rappeler à notre souvenir. Matteo Renzi s’est largement exprimé sur des possibles élections anticipées. Il démarre des négociations avec les partis d’opposition, le centre droit de Berlusconi Forza Italia et le mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo.


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L'ALLEMAGNE COMME REFERENCE
Des négociations sur le système électoral mais également des négociations sur la date des élections. Et sur les deux sujets l’Allemagne est citée comme référence
C’est assez étonnant quand on sait à quel point l’Allemagne est un repoussoir pour les mouvements populistes. Tous les partis Italiens semblent d’accord pour adopter le même mode électoral que l’Allemagne. Un mélange de scrutin majoritaire et de scrutin proportionnelle avec une barrière minimum de 5% des voix pour qu’un parti puisse siéger à l’Assemblée. Première référence donc à l’Allemagne. Mais Renzi va plus loin. Il veut même que les Italiens votent le même jour que les Allemands, le 24 Septembre. Il pense que ce serait un message fort pour les électeurs et un message fort pour l’Europe. Un sacré pari.

LA BOURSE ITALIENNE N'A PAS AIME
Et la bourse Italienne n’a pas beaucoup apprécié cette perspective d’élections anticipées: avec la fermeture des marchés Chinois et surtout Américains, les indices boursiers Européens ont fait du surplace. Sauf en effet l’indice Italien qui a chuté de plus de 2%. Après les bonnes surprises des élections au Pays Bas, en France et la remontée de Merkel dans les sondages, les investisseurs avaient totalement mis de côté le risque politique en Europe. Et voilà qu’on leur reparle élections avec, même si Renzi semble très confiant sur les chances de son parti, un scénario possible de Parlement sans majorité et donc d’une crise politique. Mais dans l’ambiance actuelle d’Europe et d’Euro mania, pas sûr que l’Italie, qui est devenue le maillon faible du continent, suffise à gâcher la fête. L’euro a tout de même un peu glissé aussi mais la bonne humeur reste de mise.

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