Pas de changement de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne: la situation que nous vivons actuellement dans la zone euro est intéressante et étonnante. La zone euro va mieux. Quoi qu’en dise Mario Draghi qui met encore et toujours en lumière les risques qui pèsent, et la croissance et l’inflation s’améliorent.

Morning du 28 avril, L'Allemagne ne fait pas plier la Banque Centrale Européenne

Pas de changement de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne: la situation que nous vivons actuellement dans la zone euro est intéressante et étonnante. La zone euro va mieux. Quoi qu’en dise Mario Draghi qui met encore et toujours en lumière les risques qui pèsent, et la croissance et l’inflation s’améliorent.


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TOUT VA MIEUX MAIS...
On ne parle plus de déflation et on flirte même de temps en temps avec les 2%. Nous nous sommes payés le luxe d’avoir une croissance supérieure aux Etats Unis en 2016 et elle devrait encore s’améliorer en 2017 et 2018. Et le chômage baisse partout, plus ou moins rapidement, avec une partie de la zone euro qui connaît le plein emploi. Et pourtant Draghi ne veut pas sortir d’une politique monétaire ultra laxiste.

DRAGHI RESISTE
Quels sont ses arguments ?
Il n’est pas convaincu de la pérennité de la reprise de l’inflation, il a peur des risques géopolitiques, il s’inquiète de l’impact du Brexit et, bien sûr, il n’est pas très à l’aise avec la situation politique en Europe. Si la France pourrait le rassurer dans quelques jours, il craint probablement l’issue des élections italiennes. Mais en fait, sa peur c’est l’Allemagne. L’Allemagne met énormément de pression pour que la BCE commence à sortir, comme la banque Centrale Américaine, de ce cycle de politique monétaire. Il résiste. Ne cède rien. Mais il sait qu’à partir du moment où il changera de cap, les Allemands lui demanderont d’accélérer.

L'ALLEMAGNE ETONNAMMENT FAIBLE
C’est le ministre des finances Allemand Wolfgang Schauble qui mène le combat contre la BCE.
Il ne se passe pas un jour sans que Schauble ne fasse une déclaration incendiaire sur la politique de la BCE, dangereuse selon lui, destructrice pour les épargnants, catastrophique pour les banques. Mais ce qui m’étonne le plus, c’est à quel point le poids de l’Allemagne, pourtant dans une situation économique avantageuses, est faible dans la politique monétaire. Rappelez vous combien d’années il a fallu après la crise de la dette Européenne pour que les Allemands acceptent le principe des taux zéros et de rachats d’emprunts d’état. ET aujourd’hui,...
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