Jusqu’à présent la Grande Bretagne a vaillamment résisté au Brexit. A quelques jours du déclenchement du processus de sortie officielle de l’Union Européenne, tout semble aller bien. Seul signe, précurseur peut être, des difficultés à venir, la chute de la livre. Et quelle chute. Nouveau record de baisse. Du jamais vu depuis plus de 30 ans.

Morning du 9 Mars, LA RESISTANCE BRITANNIQUE

Jusqu’à présent la Grande Bretagne a vaillamment résisté au Brexit. A quelques jours du déclenchement du processus de sortie officielle de l’Union Européenne, tout semble aller bien. Seul signe, précurseur peut être, des difficultés à venir, la chute de la livre. Et quelle chute. Nouveau record de baisse. Du jamais vu depuis plus de 30 ans.


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LA LIVRE ET LE BUDGET
La livre britannique continue donc à chuter.
Rappelons qu’elle avait atteint son plus bas historique le 1er Mars 1985. 1.05 dollars. Nous n’y sommes pas encore. Nous sommes légèrement au dessus de 1.21. Mais c'est tout de même une baisse de 20% depuis le référendum.
Philip Hammond, le chancelier de l’Echiquier, a présenté son budget de Printemps. Il s’est d’abord félicité du fait que l’économie Britannique se portait bien. Je le cite, nous avons eu une croissance supérieure aux Etats Unis, supérieure au Japon, et supérieure à la France. Bon, dépasser la France, il n’y a pas de quoi pavoiser. Mais il sait que c’est maintenant que les choses se corsent. Les objectifs de croissance ont été relevés pour 2017. De 1.4% à 2%.

RESISTER
Et c’est donc en 2018 et 2019 qu’ Hammond craint un fort ralentissement de l’économie du fait du Brexit. Un ralentissement que le gouvernement va tout faire pour amorter ou éviter. Pour Hammond c’est simple, il suffira de faire de la Grande Bretagne « the best place to do business ». Le meilleur endroit pour faire des affaires. Les signaux que nous donnent les marchés britanniques sont étonnants car très contradictoires. La Bourse Britannique est proche de son record historique. Elle, elle est focalisée sur la consommation et la confiance des ménages qui fait plus que résister aux craintes liées aux Brexit. Les taux d’intérêt Anglais, à 1.20% seulement à 10 ans, et la livre sterling, eux ont déjà anticipé le ralentissement de l’économie. Pour l’instant la Grande Bretagne a défié tous les pronostics. A partir de fin Mars, les choses sérieures commencent.

QUEL GÂCHIS
comme dirait Alain Juppé: Les Républicains et le PSG.



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