L’inflation fait son retour dans la plupart des pays développés. Rappelez vous de quoi on parlait, tous les jours, il y a quelques mois à peine. Du D. word comme l’appelle les Américains, de la déflation. Une déflation alimentée par la démographie, par la révolution technologique et par le poids des dettes.

Morning du 2 février, LE COMEBACK DE L'INFLATION

L’inflation fait son retour dans la plupart des pays développés. Rappelez vous de quoi on parlait, tous les jours, il y a quelques mois à peine. Du D. word comme l’appelle les Américains, de la déflation. Une déflation alimentée par la démographie, par la révolution technologique et par le poids des dettes.


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DE LA DEFLATION A L'INFLATION
Une déflation structurelle, profonde, massive que les milliards de milliards d’euros et de dollars déversés par les banques centrales parvenaient à peine à contrebalancer. Le rêve de toutes les banques centrales, cet objectif idéal de 2% d’inflation était totalement inatteignable.
Et on y est …Presque. La banque Centrale Britannique annonce déjà qu’il va falloir s’habituer pendant quelques mois à une inflation supérieure à 2%, pour la FED c’est maintenant la crainte de dérapage de l’inflation qui l’inquiète et même en Europe, une Europe dont on pensait qu’elle était plombée durablement au plan économique, on s’est payé le luxe en Janvier d’avoir une inflation de 1.8% en Janvier. Sans qu’il y ait d’éléments conjoncturels extra-ordinaires.

C'EST UNE BONNE NOUVELLE?
Certes le pétrole et les matières premières ont rebondi mais on n’assiste pas à une flambée des cours. Non. La politique des banques centrales a fini par porter ses fruits. Inflation is back. L’inflation est de retour. Et on a éliminé, pour l’instant, le mot déflation.Et c’est une bonne nouvelle.
Tant psychologiquement qu’économiquement. Entendre parler de déflation tous les jours provoque des comportements déflationnistes dévastateurs pour l’économie. L’inflation est un signe de vitalité de l’économie. L’inflation contrôlée bien sûr, pas l’inflation de 1600% attendue en 2017 au Venezuela, ou même celle de 8 à 10% au Brésil. Or, pour l’instant, peu de signes de dérapage de l’inflation dans les pays développés. Une inflation comprise entre 1.5% et 2%, voire un peu plus, est un scénario idéal, pour les banques centrales mais pour nous tous aussi. Cela permettrait entre autres d’enterrer aussi, le corollaire de la déflation, les taux négatifs. Croisons les doigts pour que ça dure.



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