On s’achemine vers des élections anticipées en Italie. Nous allons à nouveau entendre parler de l’Italie. Car l’Italie va mal. Économiquement, politiquement et financièrement. Ce pays qui a vu sa croissance chuter de 2.9% en 2012, 1.8% en 2013 et 0.3% en 2014 n’arrive plus à atteindre les 1% de croissance. Ni en 2015, ni en 2016 et les prévisions pour 2017 sont comprises entre 0.6% et 0.8%.

Morning du 31 Janvier, Et on reparle de l'Italie

On s’achemine vers des élections anticipées en Italie. Nous allons à nouveau entendre parler de l’Italie. Car l’Italie va mal. Économiquement, politiquement et financièrement. Ce pays qui a vu sa croissance chuter de 2.9% en 2012, 1.8% en 2013 et 0.3% en 2014 n’arrive plus à atteindre les 1% de croissance. Ni en 2015, ni en 2016 et les prévisions pour 2017 sont comprises entre 0.6% et 0.8%.


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ROUGE FERRARI
Tous les indicateurs ou presque sont au rouge : Le chômage reste élevé et la dette publique inquiétante. Les réformes Renzi n’ont pas pu aboutir et les réformes adoptées ont eu un effet marginal. Le pays ne parvient pas à retrouver un nouveau souffle économique après la crise de la dette. Une dette dont le coût augmente. On sent des petites secousses sur le marché des emprunts d’État italiens. Certes, les taux actuels sont des taux dont l’Italie n’aurait même pas rêvé quand elle était au bord de la faillite. Mais la BCE de Mario Draghi est passée par là, et l’Italie a pu financer sa dette colossale à des taux ridiculement bas.

LES MARCHÉS DOUTENT
Mais les investisseurs commencent à douter. Le taux de référence, le taux à 10 ans des emprunts d’État est à 2.30% ce matin. En hausse de 10 points sur les derniers jours. Et la différence de taux avec l’Allemagne continue à se détériorer. Et la BCE aura probablement à intervenir à nouveau massivement dans les mois qui viennent pour calmer le jeu. Et c’est dans ce contexte que Matteo Renzi revient sur le devant de la scène. Il veut sa revanche. Il le dit et le répète depuis quelques jours. Il mobilise les troupes de son parti démocrate. Et il veut des élections anticipées qu’il pense pouvoir remporter haut la main. Compte tenu des votes sur les lois électorales en cours, on n’aura pas d’élections anticipées avant le mois de Juin. Même s’il soutient le chef du gouvernement actuel dont il est très proche, Renzi veut aller à la bataille, de même que son opposant Beppe Grillo. Et ces élections ne vont pas rassurer les marchés. L’Italie se rappelle à notre bon souvenir. Elle va peser sur l’euro et sur l’Europe dans les semaines qui viennent alors que l’Europe est déjà...
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