La perspective d’un hard Brexit ne freine pas l’enthousiasme sur la Bourse Britannique.

Morning du 17 Janvier, LE PLUS GRAND PARADIS FISCAL DU MONDE

La perspective d’un hard Brexit ne freine pas l’enthousiasme sur la Bourse Britannique.


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Les fuites sur le discours de Theresa May n’ont eu aucun impact sur la Bourse de Londres. Au contraire. Hier elle inscrivait un nouveau record historique en séance. Après une séquence totalement inédite de 14 jours de hausse sans interruption. Pour l’instant le Hard Brexit est plutôt applaudi par les investisseurs
BREXIT MEANS LOWER POUND
D’abord parce que hard brexit means lower pound. La baisse de la livre favorise les sociétés exportatrices et les sociétés qui ont une partie de leurs activités à l’étranger et donc une partie de leur chiffre d’affaires en devises étrangères. Et si on regarde les marché des options sur la livre, les traders sont encore très
largement positionnés à la baisse.

QUAND LE FOG SE LEVERA
On dit que la Bourse n’aime pas les incertitudes...mais la Bourse de Londres a, pour l’instant, je dis bien pour l’instant, une certitude sur l’issue de cette période pourtant très trouble. Pour les investisseurs, quand le fog se lèvera, soit l’Union Européenne aura cédé et accordé un statut spécial à la Grande Bretagne, soit la rupture avec l’Union Européenne sera totale, nette, sans bavure et la Grande Bretagne deviendra le plus grand paradis fiscal au monde et donc la plaque tournante du business et de la finance. Et beaucoup commencent à rêver à ce deuxième scénario même s’il implique une période de transition chaotique.

LE PASSAGE VERS LES ETATS UNIS
La Bourse de Londres est également très exposée au pétrole et aux matières premières. Et compte tenu du rebond des cours, ce secteur affiche une performance exceptionnelle au sein de l’indice. Et là encore, les prévisionnistes sont optimistes sur le cours du pétrole, des métaux et des mines. Il va falloir cependant voir comment la consommation et l’immobilier réagit à ces perspectives de Hard Brexit. C’est de là que peuvent venir les mauvaises surprises mais pour l’instant la City parie sur une Grande Bretagne où les sociétés seraient taxées à 10%, où les banques seraient libérées des plus grosses contraintes réglementaires et une Grande Bretagne alliée...
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