Les Etats Unis vont bien. Très bien même. La crise est cette fois finie et bien finie. Tous les indicateurs sont au vert. Et c'est très impressionnant. J'ai été bluffé par les chiffres de l’emploi Américain vendredi. Et pourtant ils n’avaient rien de vraiment surprenants à la première lecture.

Morning du 9 Janvier, AMERICAN POWER

Les Etats Unis vont bien. Très bien même. La crise est cette fois finie et bien finie. Tous les indicateurs sont au vert. Et c'est très impressionnant. J'ai été bluffé par les chiffres de l’emploi Américain vendredi. Et pourtant ils n’avaient rien de vraiment surprenants à la première lecture.


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LA HAUSSE DES SALAIRES
Les créations d’emplois étaient même en dessous des anticipations et le taux de chômage n’a pas bougé, à 4.7%. Excusez du peu. Non, ce qui m’a bluffé c’est l’accélération de la hausse des salaires. La plus forte depuis la crise de Lehman. Le salaire horaire Américain a bondi de 2.9% de décembre 2015 à décembre 2016. 2.9% c’est une sacrée progression.

DES VRAIS JOBS ET DES VRAIS SALAIRES
Rappelez vous quand même qu’on a toujours eu l’impression que cette sortie de crise Américaine était molle. Très molle. Avant l’élection de Trump, on prévoyait même une récession aux Etats Unis et la fin du cycle de croissance. Et surtout, on nous a expliqué, en France, surtout qu’en fait le plein emploi aux Etats Unis, mais aussi en Grande Bretagne et en Allemagne, était un leurre. Un peu comme un élève médiocre qui explique toujours qu’il a de moins bons résultats parce que les autres passent leur temps à tricher, combien de fois a-t-on entendu que le plein emploi aux Etats Unis s’était fait au détriment des salaires. Que ce n’était qu’une accumulation de petits jobs, de jobs à temps partiels, de jobs surtout low cost. Une forme d’esclavage moderne que nous préférons rejeter en privilégiant des vrais emplois justement rémunérés quitte à plomber notre chômage.

IL N'Y A QU'UNE METHODE: LA BONNE
Tout ça est faux.
Les chiffres sont là. Et ils sont imparables. Certes on a peut être privilégié la reprise de l’emploi aux Etats Unis, comme chez nos voisins, en sacrifiant les rémunérations. Mais aujourd’hui les salaires progressent rapidement. Et pour cause, les Etats Unis sont en plein emploi. Le salaire minimum explose d’ailleurs dans de nombreux états comme New York ou la Californie où il a été relevé de façon spectaculaire. Pour le chômage, c’est un peu comme les dépenses publiques, il faut d’abord...
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