Depuis une semaine exactement, le marché a décidé de se positionner sur ce qu'on appelle maintenant les "Trumpflation trades" qui consiste à jouer la hausse de l'inflation du fait de la politique économique de Trump, et en particulier la relance par les grands travaux et la baisse massive des impôts.

Morning du 16 Novembre, Les Trumpflation trades

Depuis une semaine exactement, le marché a décidé de se positionner sur ce qu'on appelle maintenant les "Trumpflation trades" qui consiste à jouer la hausse de l'inflation du fait de la politique économique de Trump, et en particulier la relance par les grands travaux et la baisse massive des impôts.


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QUELS TRADES ?
Les investisseurs en sont maintenant convaincus. L'ère de la déflation et donc de la baisse des taux est terminée. C'est une page qui se tourne. Il faut donc se positionner sur le retour imminent de l'inflation. Comment ? En jouant la hausse des taux aux États-Unis, le taux d'emprunt à 10 ans a dépassé les 2.20%, en jouant la hausse du dollar, il s'envole jour après jour contre toutes les monnaies et en particulier les monnaies émergentes, et en jouant la hausse des indices boursiers dont certains secteurs bénéficieraient pleinement du retour de l'inflation.

LA FIN D'UNE ÉPOQUE
Pour Ray Dalio par exemple. Ray Dalio est le gérant d'un des plus gros hedge funds américains, un hedge fund qui gère 150 milliards, c'est même la fin d'une ère de 30 ans de baisse de l'inflation et un changement radical d'environnement économique et financier. L'ouverture d'un nouveau chapitre de plusieurs années ou de plusieurs dizaines d'années. Pour lui, nous ne reverrons plus jamais les taux négatifs que nous avons connus. J'ai beaucoup d'estime pour Ray Dalio mais je pense qu'il est trop tôt pour se prononcer de façon aussi radicale.

LA NOUVELLE GUERRE DU PÉTROLE ?
Le pétrole était le seul marché qui n’avait pas profité des« Trumpflation trades ». Il faut dire qu’on avait découvert que l’Iran inondait de plus en plus le marché en augmentant sans arrêt sa production et que les instituts spécialisés ne voyaient aucun ralentissement de l’offre de pétrole dans les 5 à 10 années à venir. Il a fallu une fois de plus que la Banque centrale du marché du pétrole, l’Arabie Saoudite intervienne pour limiter la casse. Pour l'Arabie Saoudite, le pétrole ne doit pas baisser en dessous de 50 dollars. Et elle fera tout pour qu’il se maintienne au dessus de ces niveaux. Elle ne cherchera pas à le faire flamber, mais elle veut le maintenir dans une fourchette de cours...
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