Echec des négociations sur le pétrole à Doha.On a fini la semaine dernière en espérant que les deux facteurs de panique de début d’année sur les marchés, le pétrole et la Chine, avaient disparu pour un moment. Alors pour la Chine pas de mauvaises nouvelles pour l’instant, mais pour le pétrole c’est reparti pour un tour.

Morning du 18 Avril, C'EST REPARTI POUR UN TOUR ?

Echec des négociations sur le pétrole à Doha.On a fini la semaine dernière en espérant que les deux facteurs de panique de début d’année sur les marchés, le pétrole et la Chine, avaient disparu pour un moment. Alors pour la Chine pas de mauvaises nouvelles pour l’instant, mais pour le pétrole c’est reparti pour un tour.


Source :

DOHA D'HONNEUR DE L'ARABIE SAOUDITE
Il y avait pourtant à Doha 16 pays qui représentait 50% de la production mondiale. Même la Russie, ennemie jurée de l’Arabie Saoudite était là. Mais ils ne sont pas parvenus à se mettre d’accord. L’Arabie Saoudite voulait que le deal inclue tous les membres de l’OPEP, sans exception. Or dans l’Opep, il y a l’Iran et non seulement l’Iran n’était évidemment pas à Doha mais l’Iran ne veut pas entendre parler de gel de production alors qu’elle vient à peine de revenir sur les marchés après des mois de sanction.

LE PETROLE ENTRE 30 ET 40 DOLLARS ?
Conséquence logique, le pétrole chute.
De plus de 5%. Et ce n’est sûrement pas terminé. Il faut dire qu’il avait rebondi de 70%. L’Arabie Saoudite a donc choisi de continuer à mettre la pression sur l’Iran. Une indication finalement qu’elle pourrait se satisfaire d’un pétrole coincé entre 30 dollars et 45 dollars ou même 40 dollars. Et ceci jusqu’à une éventuelle réunion en Juin. Elle a d’ailleurs annoncé cette semaine ses plans pour diversifier son économie et ne plus dépendre exclusivement du pétrole.

DU COTE DES MARCHES
Pour l’instant, les marchés réagissent plutôt mal. Le Nikkei en baisse de près de 3%, et les indices européens et américains sous pression. Pas de panique mais le retour de la nervosité. Après l’accalmie des dernières semaines on pourrait donc assister à un comeback de la volatilité entre le pétrole, les matières premières, le Brésil qui va traverser une période d’incertitude et d’affrontements, et la Grande Bretagne face à son destin Européen. Décidément il sera écrit que 2016 sera une année compliquée. Très compliquée.

Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2016 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières