"Carrément méchant, jamais content" chantait Alain Souchon...Cela pourrait s'appliquer aux marchés financiers. Ils se plaignaient et paniquaient quand le pétrole s'effondrait, les voilà qui commencent à s'inquiéter depuis qu'il rebondit. On passe son temps à se plaindre, d'une chose et de son contraire...

Morning du 13 Avril, JAMAIS CONTENTS

"Carrément méchant, jamais content" chantait Alain Souchon...Cela pourrait s'appliquer aux marchés financiers. Ils se plaignaient et paniquaient quand le pétrole s'effondrait, les voilà qui commencent à s'inquiéter depuis qu'il rebondit. On passe son temps à se plaindre, d'une chose et de son contraire...


Source :

DOHA D'HONNEUR (bof)
Le pétrole continue à rebondir.
Et c’était assez prévisible. A l’approche de la réunion de Doha du 17 Avril, même si tout le monde était persuadé qu’il ne s’y passerait rien, les traders ne veulent pas prendre le risque d’un accord. Vous connaissez mon point de vue. L’Arabie Saoudite a sifflé la fin de partie depuis quelques semaines maintenant et le pétrole devrait fluctuer entre 30 et 60 dollars pour un long moment encore. Mais ce qui est amusant, c’est qu’on voit fleurir depuis quelques jours des analyses qui s’inquiètent de l’impact de la remontée du pétrole. En gros, on n’est jamais content. Quand il s’effondrait, c’était la fin du monde et la crise des marchés financiers et des banques, maintenant qu’il remonte c’est la fin du monde aussi.

JAMAIS CONTENTS
Sur quoi portent les inquiétudes liées à un rebond du pétrole ?
La baisse du pétrole a tout d’abord été un énorme bonus pour les consommateurs américains surtout mais aussi européens. L’équivalent aux Etats Unis d’un chèque mensuel à dépenser. Si le pétrole monte, cet effet disparaît évidemment. L’autre inquiétude dont on parle de plus en plus aux Etats Unis, c’est l’inflation. Si elle rebondit, du fait notamment de la hausse des salaires avec le plein emploi et du fait de la hausse de l’essence, la FED sera coincée et devra monter ses taux. Quant à la croissance dans les pays consommateurs de pétrole, elle serait bien évidemment sous pression à l’heure où le FMI a encore tiré la sonnette d’alarme sur la croissance mondiale.
Il faut finalement espérer que les cours stabilisent. Idéalement autour de 45 ou 50 dollars. Un cours suffisamment élevé pour rassurer les marchés financiers et éviter une nouvelle déblacle des pays émergents producteurs de matières premières. Et un cours suffisamment bas pour que ne pas perturber...
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