Sale temps pour les valeurs bancaires Européennes:ce début d’année est tellement chaotique qu’on s’est à peine rendu compte qu’on assistait à un véritable krach bancaire en Europe. Les investisseurs, particulièrement nerveux, n'hésitent pas à sanctionner brutalement les banques en général et certaines banques comme le Crédit Suisse ou Deutsche Bank en particulier.

Morning du 5 février, LE KRACH BANCAIRE

Sale temps pour les valeurs bancaires Européennes:ce début d’année est tellement chaotique qu’on s’est à peine rendu compte qu’on assistait à un véritable krach bancaire en Europe. Les investisseurs, particulièrement nerveux, n'hésitent pas à sanctionner brutalement les banques en général et certaines banques comme le Crédit Suisse ou Deutsche Bank en particulier.


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LES DOMINOS BANCAIRES
En Italie c’est tout simplement la débandade avec un effondrement de 20 à 40% en quelques semaines. Les investisseurs fuient de peur que les banques italiennes ne puissent obtenir le remboursement de milliards de prêts qu’elles ont fait et que la vague de consolidation nécessaire ne se fasse pas assez rapidement. Cette chute de l’Italie a servi de prétexte à la chute des valeurs bancaires Françaises sous pression également du fait de leur possible exposition au secteur pétrolier. Toutes les raisons sont bonnes pour vendre les valeurs bancaires.

QUEL BUSINESS MODEL POUR LES BANQUES?
L’environnement des taux bas n’améliore pas le sentiment général.
Les banques sont en pleine mutation. On ne parle même pas de la révolution technologique, mais c’est vrai que les investisseurs se posent une question simple : comment une banque peut elle gagner de l’argent dans un environnement de taux nuls ou négatifs. La hausse des tarifs bancaires sur les clients particuliers ne peut pas tout compenser. Et on rajoute à cet environnement général des cas particuliers de grandes banques Européennes en difficulté. Comme Deutsche Bank qui a annoncé cette semaine une perte de près de 7 milliards d’euros et qui ne semble toujours pas trouvé de stratégie de sortie de crise. Ou comme hier le Crédit Suisse avec l’annonce hier d’une perte massive de 2.6 milliards d’euros. Son patron a essayé de rassurer en disant qu’il avait nettoyé ses comptes une fois pour toutes mais là encore le marché a été sans pitié. Sanction immédiate et brutale avec une chute de 11%. Au-delà des situations particulières, c’est donc tout le secteur bancaire qui sous pression. On ne peut pas dire qu’il y avait une bulle sur les valeurs bancaires mais c'est la pérennité de leur modèle qui est...
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