La croissance américaine a connu un ralentissement saisissant entre juillet et septembre. Une croissance deux fois moins élevée qu'au deuxième trimestre, même si la consommation aux États-Unis reste forte. Et ce coup de frein ne devrait pas dissuader la Fed de resserrer sa politique monétaire

Morning du 30 Octobre, Accident de parcours?

La croissance américaine a connu un ralentissement saisissant entre juillet et septembre. Une croissance deux fois moins élevée qu'au deuxième trimestre, même si la consommation aux États-Unis reste forte. Et ce coup de frein ne devrait pas dissuader la Fed de resserrer sa politique monétaire


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COUP DE FROID
Sur la croissance américaine, à 1,5 % entre juillet et septembre en première estimation. Un ralentissement saisissant comparé à la progression de 3,9% au deuxième trimestre. Seul motif de consolation, le principal moteur de l’économie américaine, la consommation, qui pèse pour plus des deux tiers% de l’activité, continue à tourner  à plein régime.  Les dépenses des ménages ont progressé de 3,2 % en rythme annuel.

CERCLE VICIEUX
Le  coup de frein de la première économie mondiale a beau se confirmer, cela ne dissuade pas la banque centrale américaine  d’ouvrir  la porte ouverte à un resserrement de sa politique monétaire lors de sa prochaine réunion en décembre. Résultat, le dollar s’apprécie, ce qui nuit à la compétitivité des entreprises américaines, ce qui n’est pas très bon pour la croissance.  Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, l’euro lui poursuit sa glissade, jusqu’à 1,09$, de quoi rendre plus attractif les exportations  du vieux continent.

LA FIN D’UNE EPOQUE
La Chine met un terme à la politique dite de l’enfant unique, qui était en vigueur depuis 1979. Concrètement, tous les couples auront l’autorisation d’avoir deux enfants. Un geste d’ouverture  qui répond surtout  à un impératif économique : rectifier l’inquiétant déséquilibre hommes-femmes et  enrayer le vieillissement de la population.

LA BOJ NE SE PREND PAS AU JEU
La Banque du Japon , confrontée au risque de rechute en récession de l'économie, a pourtant opté pour un statu quo et maintient en l'état sa politique monétaire. Si un certain nombre d'analystes anticipaient un nouveau geste de la BoJ, dans le sillage de la BCE et de la Banque de Chine, les marchés ont finalement peu réagi à cette nouvelle. La BoJ est restée zen et ne prend pas part au jeu des enchères des banques centrales.

BOMBE FISCALE
La hausse des...
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