Cela fait des mois que les banques centrales scrutent l'horizon, l'arme au pied, dans l'attente d'un retour de l'inflation.Qu'elle ne revienne pas dans des pays, comme la France, qui sont en croissance nulle, c'est normal. Mais que des pays qui ont rebondi, comme la Grande-Bretagne, affichent des taux négatifs, c'est tout à fait troublant.

Morning du 14 Octobre, Mais où est l'inflation?

Cela fait des mois que les banques centrales scrutent l'horizon, l'arme au pied, dans l'attente d'un retour de l'inflation.Qu'elle ne revienne pas dans des pays, comme la France, qui sont en croissance nulle, c'est normal. Mais que des pays qui ont rebondi, comme la Grande-Bretagne, affichent des taux négatifs, c'est tout à fait troublant.


Source :

INFLATION NÉGATIVE
C’est tout simplement hallucinant. La Grande-Bretagne : un pays qui connaît une forte croissance, une des plus élevées des pays développés, un chômage au plus bas et malgré tout ça, l’inflation en septembre a été négative. Une inflation négative dans un pays qui tourne bien c’est le signe quand même d’un nouvel environnement économique. Et l’inflation de septembre n’est pas un accident conjoncturel d’un mois. Les forces déflationnistes sont puissantes à commencer bien sûr par la baisse du prix de l’énergie. Il faut ajouter à cela la guerre dans la grande distribution alimentaire qui comme en France tire les prix de la nourriture vers le bas. Mais même si on exclut les composants dits volatils de l'énergie et de l’alimentation, l’inflation atteint à peine les 1%. Le chiffre de septembre est important puisqu’il sert de référence pour les augmentations d’une partie importante des retraites. Avec un taux négatif, la hausse des retraites est donc gelée ce qui n’aidera pas à un retour de l’inflation.

À QUAND DES HAUSSES DE TAUX ?
Et donc une hausse des taux en Grande-Bretagne qui va être repoussée ? La Banque d’Angleterre est dans la même situation que la Banque centrale américaine. Elle ne sait absolument pas quoi faire, car elle doit d’un côté commencer à éponger les milliards qu’elle a distribués, mais de l’autre elle n’a aucune justification du côté de l’inflation pour le faire. C’est tout de même un signe incroyable de la puissance des forces déflationnistes en jeu de voir que dans des pays comme la Grande-Bretagne et les États-Unis, qui ont des vrais taux de croissance, il n’y a toujours aucun signe de l’inflation.

UNE BIÈRE A 100 MILLIARDS
C'est, en taille, la troisième plus grosse OPA de l'histoire. Du numéro 1 de la bière Anheuser Busch Inbev sur le...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2015 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières