La crédibilité de la zone euro est sauvée. La Grèce et ses créanciers sont parvenus in extremis à trouver un accord sur un  troisième plan d’aide qui pourrait aller de 82 à 86 milliards d’euros. Mais à quel Prix ? Le cout pour maintenir la Grèce dans la zone euro a considérablement augmenté. L’Europe elle aussi a beaucoup à perdre en renvoyant une image de cacophonie et de désunion.

Morning du 15 Juillet, Un accord, mais à quel Prix ?

La crédibilité de la zone euro est sauvée. La Grèce et ses créanciers sont parvenus in extremis à trouver un accord sur un troisième plan d’aide qui pourrait aller de 82 à 86 milliards d’euros. Mais à quel Prix ? Le cout pour maintenir la Grèce dans la zone euro a considérablement augmenté. L’Europe elle aussi a beaucoup à perdre en renvoyant une image de cacophonie et de désunion.


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ANIMAL POLITIQUE
Même s’il donne l’impression de capituler, Tsipras sort grandi de ce week-end marathon de négociations. D’abord, il a obtenu une montagne d’argent et d’aides à fonds perdus pour la Grèce. Tsipras peut ensuite se défausser auprès de l’opinion publique, qui a rejeté en bloc l’austérité en expliquant qu’il a agi sous la contrainte des institutions européennes. Une posture qui tient debout Tsipras, ayant exhorté le parlement de voter le plan : « J’assume la responsabilité d’un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. »

L’ÉTAPE PARLEMENTAIRE
Le parlement grec se réunit aujourd’hui pour ratifier les mesures d’austérité en échange du plan d’aide. Parmi les mesures difficiles à faire accepter, une hausse de la TVA dans la restauration. Une trahison pour le parti de gauche Syriza, aux manettes depuis le 26 janvier qui s’appuie sur 61% de non au référendum grec. Mais pour éviter la faillite, le parti de Tsipras est dos au mur. Il va devoir avaler son chapeau et donner son blanc-seing à la feuille de route imposée par les créanciers.

ROAD TRIP
Une fois que les grecs auront ratifié l’accord, sept parlements européens doivent eux aussi donner leur feu vert au déblocage du plan d’aide. Or ,on sait que de plus en plus de pays, notamment ceux du nord (Slovaquie, Lettonie Finlande, Autriche, Pays- bas) sont réticents à Syriza,

L’URGENCE DU COURT TERME
Les banques sont toujours fermées à Athènes et les retraits aux guichets limités à 60 euros par jour. Une situation qui pourrait durer jusqu’à la fin du mois au moins. De quoi mettre à genoux une économie déjà chancelante. La Grèce doit trouver 12 milliards d’euros d’ici à la fin d’août, y compris pour rembourser la...
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