Athènes joue son va tout et a envoyé à la derrière minute, la liste de réformes qu’elle est prête à mettre en place pour obtenir un troisième plan d’aide. Et bonne nouvelle pour les créanciers, Athènes s’engage reprendre l’essentiel des mesures exigées par les créanciers, comme le relèvement de la TVA afin d’éviter une sortie du pays de la zone euro.

Morning du 10 Juillet, Tsipras se couche

Athènes joue son va tout et a envoyé à la derrière minute, la liste de réformes qu’elle est prête à mettre en place pour obtenir un troisième plan d’aide. Et bonne nouvelle pour les créanciers, Athènes s’engage reprendre l’essentiel des mesures exigées par les créanciers, comme le relèvement de la TVA afin d’éviter une sortie du pays de la zone euro.


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MERKEL INTRANSIGEANTE
Elle est pieds et poings liés. Alors que l’heure de vérité approche, elle refuse d’accepter une restructuration de la dette grecque, puisque le fait de débloquer de nouveaux milliards pour sauver la Grèce provoquerait une fronde dans son propre camp politique.

HUILE SUR LE FEU
Christine Lagarde a franchi la ligne jaune hier, en admettant qu'une restructuration de la dette grecque était "nécessaire" car celle-ci est trop grosse pour être viable. Selon le FMI, la Grèce aurait besoin d’au moins 50 milliards d’euros d’aide sur les trois prochaines années… et après ? On va encore débloquer des dizaines de milliards d’euros simplement pour repousser de quelques mois l’inévitable : le défaut de la Grèce.

UN VIEUX BOULET
La France ne fait pas mieux et se traine une colossale dette depuis 1974. Elle atteint actuellement 97,5% du PIB ! Lot de consolation, on n’est pas le bonnet d’âne de l’Union Européenne. On est juste derrière l’Espagne et ses 97,7%, le Portugal (130,2%) et l’Italie (132,1%). Cocorico !

MÉTHODE COUÉ
En dépit de la crise grecque, des turbulences sur la Bourse chinoise et du renforcement de la volatilité sur les marchés financiers, le FMI affiche son optimisme pour les deux prochaines semaines. L’effet de la crise grecque n’aura qu’un impact limité sur les autres économies, assure le FMI qui maintient inchangées ses prévisions de croissance pour la zone euro. Pour ce qui est de la croissance mondiale, le FMI a légèrement révisé en baisse ses prévisions et vise 3,8% en 2016. L’institution appelle les banques centrales à conserver une politique monétaire ultra accommodante afin de soutenir la croissance.

ENCORE RATÉ
L’Iran et l’Occident n’arrivent toujours pas à trouver un terrain d’entente. Hier, 5ème report des...
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