Ces chiffres tombent mal. Alors que la France tente d'imposer, elle aussi, des nouvelles mesures d'austérité à la Grèce, elle affiche une explosion de sa dette. La dette publique a augmenté de 51.6 milliards d'euros en trois mois. Nous affichons une dette de 2100 milliards d'euros. 97.5% de notre PIB. La France n'est pas la Grèce mais elle n'est pas en position de donner des leçons.

Morning du 1 Juillet, La France peut-elle critiquer la Grèce?

Ces chiffres tombent mal. Alors que la France tente d'imposer, elle aussi, des nouvelles mesures d'austérité à la Grèce, elle affiche une explosion de sa dette. La dette publique a augmenté de 51.6 milliards d'euros en trois mois. Nous affichons une dette de 2100 milliards d'euros. 97.5% de notre PIB. La France n'est pas la Grèce mais elle n'est pas en position de donner des leçons.


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SHAME ON US
Notre dette frôle les 100% du PIB. Un record dramatique. Comme celui du chômage. Malgré une hausse sans précédent de la fiscalité. Contrairement à la Grèce, les Français paient l'intégralité de leurs impôts même s'ils augmentent mois après mois. Mais où va cet argent ? Le gouvernement Français n'a pas eu le courage des Anglais, des Allemands, des Irlandais, des Espagnols, des Italiens, des Portugais. Il n'a fait aucune vraie réforme (à part celle des collèges...) et n'a fait AUCUNE économie dans les dépenses publiques. La gabegie continue. Droite ou gauche, rien ne change. Shame on us.

MOINS BELLE LA GRÈCE
Essayons de comprendre ce qu'il se passe. La Grèce est officiellement en défaut de paiement. Elle n'a pas payé l'échéance de 1.6 milliards d'euros hier à minuit au FMI. C'est une première pour un pays développé en 71 ans d'existence du FMI. Elle n'a plus le droit de recevoir de l'argent du FMI ni d'avoir accès aux réserves du FMI. Tsipras a tenté encore un coup de poker de la dernière heure pour obtenir un délai de l'Europe mais Angela Merkel a tenu bon. Le referendum devrait donc avoir lieu et les Grecs faire leur choix.

SI LES GRECS VOTENT
non, il y aura des nouvelles négociations. Si l'Europe et le FMI acceptent un réaménagement de la dette, c'est le cœur du problème, il y aura un accord. S'ils refusent, la Grèce s'acheminera inexorablement vers une sortie de l'euro. Mais les Grecs, comme le FMI, comme l'Europe feront tout pour l'éviter. Si les Grecs votent oui, le plan d'aide sera activé et on gagnera quelques mois en perdant quelques dizaines de milliards d'euros sans résoudre les deux problèmes essentiels: le poids de la dette Grecque et l'absence d'infrastructure économique et fiscale du pays.

L’ÉTONNANTE RÉSISTANCE DE L'EURO
Aucune...
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