Cameron veut aller vite.

Morning du 13 Mai, LE MOT DE CAMBRONNE

Cameron veut aller vite.


Source :

Il veut obtenir des concessions de la part de l'Europe pour gagner au plus vite le referendum qu'il a promis et maintenir la Grand Bretagne dans l'Union.
Mais les Allemands par la voix de leur ministre des Finances, Schauble, ont déjà répondu. Comme ils ont répondu aux Grecs. Avec le mot de Cambronne. Et ils ont bien raison.
BREXIT
David Cameron a commencé les manœuvres de négociation sur l’Union Européenne. Il avait promis de faire un référendum sur le maintien de la Grande Bretagne au sein de l’Union Européenne pendant sa campagne. Et à peine élu, il a confirmé qu’il tiendrait sa promesse de campagne ce qui est rare pour un politique. Il y aura donc referendum. Avant la fin d’année 2017. Voire avant car Cameron et l’Europe voudraient se débarrasser au plus vite de cette épée de Damoclès. Car ce référendum est un référendum du dupes. Aucun parti ne veut sortir de l’Union Européenne, ni les travaillistes, ni la majorité des conservateurs, ni les nationalistes Ecossais, aucun sauf l’extrême droite. Cameron a accepté ce referendum uniquement pour tenir la droite de son parti.

MESSIEURS LES ANGLAIS, PARTEZ LES PREMIERS
En fait l’Union Européenne ne craint pas le Brexit. Elle craint la période de négociations avant le referendum. Le projet de Cameron est simple. Obtenir des concessions de l’Europe pour pouvoir convaincre les électeurs de rester dans l’Union. Et l’Europe n’a pas envie de faire des concessions car elle craint que cela donne des idées à d’autres pays. En fait l’Europe n’a rien à perdre ou presque dans une sortie du Royaume Uni. C’est le Royaume Uni qui a tout à perdre. D’ailleurs, comme à son habitude, le ministre des finances allemands, Wolfgang Schauble, a renvoyé Cameron dans ses buts en déclarant qu’il n’y aurait pas de modification du traité européen ni à court ni à moyen terme. Schauble rêve en fait de pouvoir coupler le Brexit avec le Grexit.

UN MEMBRE ASSOCIé
Quels sont les scénarios ?
Il n’y en a que deux. Soit la Grande Bretagne se maintient dans l’Union avec peu ou pas de concession, soit elle sort en restant un membre associé. Ce qui ne changera rien car depuis leur...
Lire la suite de cet article sur le site de Monfinancier.com
Copyright ©2015 MonFinancier (matinale)
Conseil Financier indépendant : avec Marc Fiorentino les solutions patrimoines, les solutions boursières, les solutions immobilières