Les Français rêvent toujours d’être propriétaires. Alors pourquoi ne se précipitent-ils pas dans leur agence bancaire ? In&Fi Crédits remarque en effet, un repli des volumes de crédits accordés aux particuliers. Alors qu’ils représentaient 170 milliards d’euros en 2007, et une moyenne de 141 milliards sur 7 ans, ils représenteraient au mieux 130 milliards fin 2014, selon le courtier.

Immobilier, la situation économique actuelle 'ne plaide pas pour un achat immobilier financé à long terme'

Les Français rêvent toujours d’être propriétaires. Alors pourquoi ne se précipitent-ils pas dans leur agence bancaire ? In&Fi Crédits remarque en effet, un repli des volumes de crédits accordés aux particuliers. Alors qu’ils représentaient 170 milliards d’euros en 2007, et une moyenne de 141 milliards sur 7 ans, ils représenteraient au mieux 130 milliards fin 2014, selon le courtier.


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In&Fi Crédits identifie quatre raisons à cette faiblesse des volumes. Les dispositions de la loi ALUR auraient engendré selon le courtier, des « ravages psychologiques ». Il fait probablement référence au nombre substantiel de documents qui doivent être désormais annexés à la promesse de vente d’un lot en copropriété. Or, l’obtention de ces documents nécessite beaucoup de temps, ce qui ralentit les transactions et impacte directement le dynamisme du marché.

Aussi, In&Fi Crédits déplore une « fiscalité totalement illisible, clairement connotée à la hausse. » Dans le cadre de l'examen du projet de loi de Finances 2015, les députés ont en effet donné leur feu vert à la proposition du gouvernement de pérenniser au-delà de 2016 la hausse des droits de mutation instaurée depuis le 1er mars dernier. A cela s’ajoute une surtaxe de 20 % sur la taxe d'habitation des résidences secondaires peu occupées dans les «zones tendues». La surtaxe concernera tous les biens, que ce soit de la maison de campagne à l'appartement complémentaire non loué en centre-ville, en passant par les biens détenus par des étrangers.

« L’espoir médiatiquement entretenu qu’une baisse du nombre des candidats à l’accession entrainerait de facto une révision à la baisse des prix affichés par les vendeurs. » est la troisième raison à ce ralentissement de la production de crédits, selon le courtier. Il pointe également la « perte de confiance des ménages en l’avenir. » Les acquéreurs potentiels sont moins enclins à poursuivre leur projet en raison d’un marché du travail « instable.»

Il semble donc évident pour In&Fi Crédits que la situation économique actuelle « ne plaide pas pour un achat immobilier financé à long terme. » « Dès lors il faut être résolument optimiste pour se lancer dans une acquisition, ou contraint pour se lancer dans une vente », analyse-t-il. Et pourtant, pour le courtier, jamais les conditions n’ont été aussi bonnes pour réaliser une acquisition avec des taux aux plus bas et une offre de logements encore très fournie.
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