Pour la première fois, un sondage a mis le oui à l'indépendance en tête ce week end. Le vote sera donc très serré et l'incertitude totale jusqu'au 18 Septembre. Ce n'est pas qu'une affaire britannique, c'est un vote qui aura des répercussions en cascade sur toute l'Europe et un impact sur les marchés que personne ne préfère anticiper pour l'instant.

Morning du 8 Septembre, Si l'Ecosse devenait indépendante...

Pour la première fois, un sondage a mis le oui à l'indépendance en tête ce week end. Le vote sera donc très serré et l'incertitude totale jusqu'au 18 Septembre. Ce n'est pas qu'une affaire britannique, c'est un vote qui aura des répercussions en cascade sur toute l'Europe et un impact sur les marchés que personne ne préfère anticiper pour l'instant.


Source :

Chute violente de la monnaie britannique après le sondage donnant le oui à l’indépendance de l’Ecosse gagnant.
Il faut bien se rendre compte que ce qu’il va se passer le 18 septembre avec le referendum sur l’indépendance de l’Ecosse est un évènement majeur. Pas seulement pour le Royaume Uni. Mais pour l’ensemble de l’Europe et pour les marchés financiers. Si le oui passe comme le suggère le dernier sondage, ce serait un tremblement de terre.

Pour David Cameron d’abord
Quelle situation paradoxale ! La politique de sortie de crise menée par Cameron est un succès, l’économie tourne à plein régime, et pourtant l’avenir du premier Ministre ne tient qu’à un fil. Si le oui passe, la pression pour qu’il démissionne va exploser. On lui reproche d’avoir organisé ce référendum et surtout de l’avoir organisé avant les prochaines élections. On lui reproche aussi sa stratégie de rupture avec le parti d’extrême droite qui monte le UKIP. Si l’Ecosse quitte la Grande Bretagne, la Grande Bretagne risque de quitter l’Union Européenne. Et certaines régions autonomes d’Europe voudront elles aussi leur indépendance.

Est-ce que tout cela profite à l’opposition travailliste ?
En fait non. L’indépendance de l’Ecosse serait d’ailleurs une catastrophe pour les travaillistes car 41 de leur députés viennent d’Ecosse. Non. Tout comme en France, la situation favorise l’extrême droite, et les antieuropéens en général. Le marché n’a pas encore pricé les conséquences de l’indépendance de l’Ecosse. Certes, comme vous l’avez dit, la monnaie anglaise a glissé, mais un oui au referendum pourrait provoqué un séisme qui s’étendre bien au dela des marchés anglais. Il ne reste plus qu’à attendre car tout va se jouer à quelques votes en dernière minute.

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