A l’occasion de son bilan du marché au 1er semestre 2014, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a fait le constat « d’une baisse sensible des prix sur un an et sur tout le territoire, exception faite de Paris. »  Ainsi, les agences du réseau ont enregistré une baisse moyenne nationale des prix de 0.8% alors que la capitale reste toujours « un marché à part » avec une très légère hausse de ses prix, à +0.9% au 30 juin 2014 par rapport à l’année précédente.

Immobilier, 'la capitale commence elle aussi à offrir quelques belles opportunités aux acquéreurs'

A l’occasion de son bilan du marché au 1er semestre 2014, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier a fait le constat « d’une baisse sensible des prix sur un an et sur tout le territoire, exception faite de Paris. » Ainsi, les agences du réseau ont enregistré une baisse moyenne nationale des prix de 0.8% alors que la capitale reste toujours « un marché à part » avec une très légère hausse de ses prix, à +0.9% au 30 juin 2014 par rapport à l’année précédente.


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Avec un prix au m² moyen autour de 8000 euros, le marché parisien reste intouchable pour la plupart des acheteurs. « La capitale fait toujours preuve d’un marché boosté par le manque d’offre, la demande étrangère, et l’attrait inaltérable pour l’investissement dans la pierre parisienne, » explique le réseau d’agences.

Un marché à deux vitesses

Mais derrière cette moyenne se cache pourtant deux réalités bien distinctes sur le marché parisien. Selon Guy Hoquet, deux marchés cohabitent avec « d’une part, un marché des biens « sans défaut », qui se vendent toujours rapidement, et parfois encore à des prix supérieurs aux moyennes de la capitale. D’autre part, celui des biens avec défauts, qui connaissent des délais de vente supérieurs et de légères baisses de prix », observe Fabrice Abraham, Directeur Général du Réseau Guy Hoquet l’Immobilier. Pour les biens moins parfaits, le réseau d’agences signalent qu’ils « offrent de belles marges de négociation autour de -5%. »

Des belles marges de négociation à obtenir

« Lorsqu’un appartement nécessite des travaux importants, présente un manque de luminosité, est un peu distant du métro, ou encore est au rez-de-chaussée, il peut perdre 5% de son prix. Dans le 20ème arrondissement, nous sommes ainsi revenus à des valeurs inférieures à 7000 euros le m², mettant fin à l’envolée des prix que nous avons connu ces dernières années. Cependant, ces baisses de prix ne sont atteintes qu’après plusieurs mois de commercialisation, les vendeurs restent accrochés à des prix élevés », précise Jérôme Combes, de l’agence Guy Hoquet Paris 20 Sud.

Pour Philippe Thomas, directeur de deux agences Guy Hoquet l’Immobilier parisiennes, dans les quartiers de Magenta (10ème arrondissement) et d’Oberkampf (11ème arrondissement), ce sont les acheteurs qui ont le pouvoir ! « Les très petites surfaces partent toujours aussi vite, en 24H, et à des prix supérieurs au marché, par exemple à 9000 euros le m² dans le 11ème arrondissement. Néanmoins, dès qu’on dépasse les 25m², et que le bien présente quelques défauts, les accédants se voient offrir de belles marges de négociation », explique-t-il.

Et pour les gros budgets, de belles opportunités sont également à saisir. « Si les studios restent à des prix élevés et nécessitent une prise de décision très rapide, les grandes et très grandes surfaces permettent de réaliser de belles affaires. Ainsi, on peut trouver en ce moment de grands appartements avenue Foch à 7500 euros le m². C’est exceptionnel », explique Igor Brytow, de l’agence Guy Hoquet Paris 17 Wagram.
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