Malgré une volatilité extrêmement basse sur les monnaies des pays développés, on sent depuis quelques jours une extrême nervosité sur le marché des changes et en particulier sur le dollar. L'absence de tendance depuis plusieurs mois a divisé les traders et les investisseurs en deux camps opposés, les bulls et les bears, qui ne vont pas se contenter d'un statu quo. Une tendance pourrait émerger...

Où va le dollar?

Malgré une volatilité extrêmement basse sur les monnaies des pays développés, on sent depuis quelques jours une extrême nervosité sur le marché des changes et en particulier sur le dollar. L'absence de tendance depuis plusieurs mois a divisé les traders et les investisseurs en deux camps opposés, les bulls et les bears, qui ne vont pas se contenter d'un statu quo. Une tendance pourrait émerger...


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LE DOLLAR HESITE
Depuis quelques jours la balance a penché légèrement en faveur des bulls qui attendent avec impatience les mesures exceptionnelles de la BCE jeudi mais surtout les chiffres de l’emploi américain vendredi. Mais sans conviction pour l’instant. Pourquoi ces hésitations ?
Pour une raison simple : la difficulté à comprendre l’état réel de l’économie Américaine. Si tout le monde s’accorde à dire que la reprise est là aux Etats Unis, les chiffres qui se succèdent se suivent et ne se ressemblent pas. Impossible de déterminer si elle rebondit suffisamment pour entraîner dans les mois qui viennent une hausse des taux d’intérêt.

UNE TENDANCE ?
Va t'on y voir plus clair rapidement ?
Normalement oui. On sent que les traders sur le marché des changes veulent qu’une tendance s’impose sur le dollar. On sent la même volonté sur le marché des emprunts d’état Américain. Ils ont le doigt sur la gâchette et sont prêts à réagir à toute vraie bonne nouvelle économique américaine. Encore faut il qu’il y en ait deux ou trois qui se suivent et confirment une reprise forte et pérenne.

UNE VRAIE REFORME ?
Si elle est menée à son terme, la réforme territoriale annoncée hier par Hollande est une excellente étape. Même si on aurait pu souhaiter qu'il n'ait pas peur des bonnets rouges et qu'il aille directement à 12 régions, passer de 22 à 14 régions est nécessaire. Il faudra, pour une fois, que la réforme soit menée à son terme, contrairement à celles sur les retraites, sur la fiscalité, entre autres.

PEUT MIEUX FAIRE
C'est ce que la Commission Européenne a dit sur les mesures économiques prises par le gouvernement Français. Passable mais pas suffisant. Il faut accélérer, notamment sur le pacte de responsabilité qui n'a toujours pas...
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