Attentats : les familles des victimes n'auront pas à payer leurs impôts

Suite au scandale relayé par les médias, Bercy a choisi de répondre favorablement aux attentes des familles des victimes qui ont perdu la vie le 13 novembre 2015 .


Rappelons-le. Début mai, plusieurs familles de victimes des attentats avaient reçu dans leur boîte au lettre, en plus de leur déclaration d'imposition, celle de leurs proches décédés suite aux attentats. Une annonce qui avait provoqué l'indignation des français et qui n'avait pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux.

Légalement, nous sommes ici en face d'un vide juridique. En effet, la loi prévoie que dans le cadre d'un décès, par maladie, accident, ou vieillesse, c'est à la famille de payer les impôts du défunt pour la période couvrant l'année antérieure. Néanmoins, il s'agit ici d'un cadre exceptionnel, nécessitant donc une prise en charge particulière.

Pour certaines familles, cette demande de versement des impôts a été la déclaration de trop. En effet, certaines d'entre elles n'ont toujours pas reçu les aides promises par l'états accordées aux familles des victimes des attentats. Certaines de ces familles ont donc refusé symboliquement de payer les impôts réclamés. Mais pour d'autres, déjà en difficulté après avoir payé leurs propres impôts, cela s'avérait tout simplement impensable.

Quelques jours après les réclamations des familles des victimes, regroupées en association, Bercy a annoncé dans un communiqué renoncer au prélèvement des impôts des victimes des attentats. Un geste qui se veut aller dans le bon sens, mais qui n'effacera pas l'affront commit aux yeux des familles et des français.