La fin du billet de 500 euros ?

Les billets de 500 euros rarement utilisés par les consommateurs, à un tel point que ceux-ci ignorent leur existence, car refusés par de nombreuses enseignes tels que les hôtels, les restaurants et les boutiques, craignant les billets contrefaits.


Cependant ces billets existent et circulent sur le marché. Peu émis et peu utilisés, fantasmés par les consommateurs, ces billets représentent malgré tout 30% de la valeur totale des billets émis soit 600 millions de billets de 500 euros.

Et si ces billets de 500 euros ne sont pas utilisés lors de transactions courantes, pour effectuer un achat ou régler une note d'hôtellerie ou de restauration, ils peuvent être sollicités en revanche lors de
transactions importantes. De plus, selon Mathieu Delahousse, journaliste à l'Obs et auteur de "Cache cash", représentant une forte somme, ces billets de 500 euros permettent également aux trafiquants de réaliser leurs opérations en toute discrétion. En effet, les réseaux criminels, de stupéfiants, de prostitution, de trafic monétaire ou encore de fraude fiscale, ces réseaux absolument illégaux, ne sont pas étrangers à l'utilisation de ces billets de 500 euros. Ils utilisent ces billets lors de leurs opérations, ce qui leur permet de ne pas éveiller les soupçons des autorités et d'échanger une valeur importante dans une faible quantité.

C'est donc pour cette raison que la Banque de France a opté pour la suppression de ces billets, afin de limiter la fraude, les réseaux illégaux et les trafics monétaires, fiscaux, de prostitution et de stupéfiants.