Bruxelles : "est-ce que ça va s’arrêter ?" se demande un rescapé du 13 novembre
Franck - un rescapé des attentats du 13 novembre, qui se trouvait à la Belle Equipe le soir-même où les explosions ont fait ravage à Paris et dans sa périphérie, ne peut s’empêcher de repasser les mêmes violences dans sa tête.
Pour Franck, que les attaques terroristes aient eu lieu à Paris, en Belgique ou ailleurs, les sensations restent les mêmes.
C’est également le cas pour Cédric - un designer, lui aussi rescapé du Bataclan où 1500 fans du groupe de rock américain Eagles of Death Metal ont été fusillé par trois djihadistes le 13 novembre 2015. Cet homme se désole de ne pas avoir encore guéri des douleurs laissées par ces récents attentats alors que les mêmes atrocités frappent à nouveau.
« Ca réveille des douleurs qui sont toutes récentes…C’est remonté à la surface…On replonge encore dans toute cette histoire alors qu’on est en train de tout faire pour en sortir. »
Mais malgré tout, Cédric comme Frank pense qu’il faut toujours garder la tête haute quoi qu’il arrive.