Loi Travail : la jeunesse ne désarme pas

De plus en plus d'étudiants et de lycéens font part de leur mécontentement quant au projet de loi « El Khomri » en manifestant dans la rue. Prochaines manifestations prévues les 17, 24 et 31 mars prochain.


La loi du Travail recueille de moins en moins de soutien dans les différents partis politiques mais également au niveau des citoyens. Parmi ces citoyens, les étudiants et lycéens, concernés directement par une partie de la loi, dénoncent le manque de moyens et d'investissements personnels pour mettre en place correctement une réforme du travail juste.

Depuis plusieurs jours, les syndicats et fédérations bloquent plusieurs établissements scolaires pour dénoncer les mises en pratique irréalisables de la réforme. William Martinet, président de l'UNEF, reproche au gouvernement d'utiliser le terme d'universalité pour les jeunes, alors que près de 900 000 jeunes pourraient être directement concernés par cette mesure. Le manque de motivation des interlocuteurs le font cependant douter de la sincérité des propos tenus, le financement de ce dispositif étant loin d'être réalisable à l'heure actuelle.

Ainsi, les mouvements de contestation continuent partout en France. Les jeunes ne sont pas spécialement contre cette loi, ajoute un étudiant interrogé, mais telle qu'elle est présentée aux jeunes, elle n'est pas réalisable.

Principales personnes concernées par l'application de cette loi dans le futur, les jeunes, étudiants comme lycéens, comptent bien faire entendre leur mécontentement durant les prochaines manifestations étudiantes et syndicales, des 24 et 31 mars prochain.