Le monde des loups...

Découvrez dès à présent le monde étonnant des loups... Leur vie en meute, leur alimentation, etc. En parallèle, Doris nous partage un diaporama époustouflant sur les loups.


Biologie du Loup
 

Le loup, ou "Canis lupus", appartient à la classe des Mammifères dans l’embranchement des Vertébrés. Plus précisément, c’est un Carnivore de la famille des Canidés.

Le loup gris ressemble à certains chiens domestiques, tels que le berger allemand ou le chien de traîneau, mais il possède des pattes plus longues, des pieds plus gros et une poitrine plus étroite. Son épaisse fourrure est constituée d’une couche de poils de couverture grossiers, les poils de jarre, et d’un sous-poil doux qui le protège contre le froid. La couleur la plus courante de la robe est le gris moucheté, mais elle peut varier du blanc au rouge, au brun ou au noir.

Le loup est une espèce éminemment sociale vivant en meute sur de vastes domaines couvrant l’ensemble de leurs besoins. Ces domaines sont composés de plusieurs entités occupant des fonctions différentes :

  • l’espace vital, très vaste et non défendu sur lequel la meute peut trouver la nourriture dont elle a besoin ;
     
  • le territoire, zone plus restreinte mais strictement défendue contre les autres meutes ou individus étrangers. Sont assurées sur son périmètre les fonctions de reproduction, protection, repos, alimentation… Sa superficie varie selon la latitude et l’abondance des proies : moins il y a de ressources alimentaires, plus il est grand. Pour les loups de lignée italienne, il est de l’ordre de 150 à 250 km². Son utilisation n’est pas uniforme tout au long de l’année : pendant l’élevage des jeunes, la meute est plutôt sédentarisée autour de la tanière et des sites de rendez-vous, alors que pendant le rut elle est plus mobile. L’occupation du territoire dépend également des mouvements saisonniers des proies ;
     
  • la tanière est un lieu indispensable pour la reproduction car c’est là que la femelle va mettre bas et élever les jeunes pendant leurs premières semaines. Elle est en général orientée au sud, dans un sol bien drainé et sur une pente modérée. La tanière peut-être une cavité creusée par le loup lui-même, une tanière de renard ou de blaireau agrandie, une grotte, une cavité sous une souche ou un rocher, dans un taillis très dense… et doit être située à proximité d’un point d’eau. Le territoire possède au moins une tanière qui sera utilisée plusieurs années de suite. Les perturbations humaines peuvent être la cause de l’abandon d’une tanière.
     

Le loup en France...
 

En France, le loup a officiellement disparu du pays dans les années 1930. Suite au développement de la population italienne, un premier couple installé a été observé en novembre 1992 dans le Parc National du Mercantour, à la frontière franco-italienne. Aujourd’hui la population de loup en France s’étend sur toutes les Alpes. Il est également présent dans la partie est des Pyrénées, le Massif Central et le Jura, en Haute-Marne et en Alsace.

Malgré son expansion, 300 à ce jour en France, la population française reste fragile et sensible à d’éventuels actes de braconnage (empoisonnement par exemple) ou à des agents pathogènes provenant notamment des chiens (parvovirose, maladie de Carré entre autres).

Une espèce protégée et vulnérable
 

Le loup est une espèce strictement protégée en France comme en Europe. En Europe, le loup est protégé par la Convention de Berne (1979) transcrite dans le droit français en 1989. Il est inscrit dans les annexes II et IV de la directive « Habitats » de l’Union Européenne et fait partie des espèces prioritaires. En France, cette espèce animale figure dans l’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères protégés sur le territoire national et les modalités de leur protection. Sur la Liste rouge des espèces menacées en France de l’IUCN, le loup gris, Canis lupus, est classé « vulnérable ».

Vous pouvez dès à présent signer la pétition Pour que vive le loup et que vive le pastoralisme !